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COLLOQUES


LE DÉFAUT : Études en hommage à Camille Dumoulié


Rimbaud …défauts … ça rime

Pierre Brunel


Institut de France

 

Ô saisons, ô châteaux !
Quelle âme est sans défauts !

J’ai fait la magique étude
Du bonheur, qu’aucun n’élude.

Salut à lui, chaque fois
Que chante le coq gaulois.

Ah ! je n’aurai plus d’envie :
Il s’est chargé de ma vie.

Ce charme a pris âme et corps
Et dispersé les efforts.

Ô saisons, ô châteaux !

L’heure de sa fuite, hélas !
Sera l’heure du trépas.

Ô saisons, ô châteaux !

Pour introduire en 1873 ce poème sans titre à la fin d’« Alchimie du verbe », dans Une saison en enfer, Rimbaud a utilisé une image qu’on trouve déjà en 1867 dans l’un des Poèmes saturniens de Verlaine, « Nocturnes parisiens » : l’image du ver. « Le Bonheur », écrit-il, « était ma fatalité, mon remords, mon ver : ma vie serait toujours trop immense pour être dévouée à la force et à la beauté ». C’est à un autre des Poèmes saturniens que renvoie une note pour cette phrase dans la nouvelle édition de la Pléiade des Œuvres de Rimbaud1. Elle rappelle que « les quatre mots de cette phrase : Bonheur, fatalité, remords et ver apparaissent dans la dernière strophe de l’un des deux poèmes intitulés ‘Nevermore’ » :

Le Bonheur a marché côte à côte avec moi ;
Mais la FATALITÉ ne connaît point de trêve ;
Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve,
Et le remords est dans l’amour : telle est la loi. 
— Le Bonheur a marché côte à côte avec moi.

Il s’agit du second poème qui porte ce titre dans les Poèmes saturniens, et il mérite d’être cité ici plus complètement.

Le premier « Nevermore » était le deuxième de la première section, « MELANCHOLIA ». C’était à la fois l’invocation et l’évocation d’un souvenir considéré comme heureux, mais hélas passé, un amour d’extrême jeunesse pour une femme à la voix d’ange, le « murmure charmant » du « premier oui qui sort des lèvres bien-aimées ! ».

Le second « Nevermore » fait partie de la quatrième et dernière partie, « CAPRICES ». Cette fois, le Bonheur a accompagné le poète, l’amant qui, « vieillard prématuré », souhaiterait, en « chantre rajeuni », pouvoir « pousser à Dieu [s]on cantique », et lui rendre grâce d’un amour retrouvé. Il a pu avoir l’illusion de presser entre ses bras « le Bonheur, / cet ailé voyageur qui de l’Homme évite les approches », - un Hermès en quelque sorte, mais décevant comme le sera plus tard pour Verlaine, Rimbaud, l’homme aux semelles de vent.

Déjà, dans ce poème saturnien, donc avant de connaître Arthur, Verlaine a eu l’expérience de cette illusion du bonheur ruiné par la fatalité, même si le dernier vers du dernier quintil s’obstine à évoquer ce compagnonnage d’un bonheur sans nul doute illusoire. Ce serait là, comme ce le sera pour Rimbaud, le défaut du Bonheur.

Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve,
Et le remords est dans l’amour : telle est la loi.
Le Bonheur a marché côte à côte avec moi.

Comment ne pas rappeler qu’au moment où, en mai 1873, dans la ferme maternelle de Roche, Rimbaud a commencé à concevoir ce qui n’avait pas encore pour titre Une saison en enfer, le désaccord avec Verlaine avait assombri leur précédent séjour londonien, désaccord qui s’aggravera au retour à Londres, avec la querelle du 3 juillet, le départ de Verlaine pour Bruxelles, leurs retrouvailles dans la capitale belge et la tragique journée du 10 juillet 1873 ?

Le défaut dans la cuirasse de cette liaison amoureuse n’avait fait que s’accentuer alors, et c’est la source d’Une saison en enfer où les « Délires II. -Alchimie du verbe » qui s’achèvent sur ces vers sans titre suivant et complètent les « Délires I » évoquant la liaison et le conflit de la Vierge folle (Verlaine) et de l’Époux infernal (Rimbaud).

Les avant-textes sont révélateurs à cet égard. Alors qu’au temps de la « Chanson de la plus haute tour », cette « espèce de romance » (comme les Romances sans paroles de Verlaine), Rimbaud croyait « avoir trouvé raison et bonheur » et ne plus « vivre, étincelle d’or de la lumière nature », dans une manière d’ « Éternité », d’ « Âge d’or », une lente et complexe évolution l’a conduit à comprendre qu’il a bien plutôt « été damné par l’arc-en-ciel » et qu’au Bonheur attendu s’était attaqué, comme un rongeur, « [s]on remords, [s]a fatalité, [s]on ver ». Le brouillon de « Délires II », qui a été conservé et qui est sans titre, s’achevait sur la déroute du bonheur, et le poème sans titre sur lequel se clora « Alchimie du verbe » avait alors ce titre, qui sera finalement effacé, « Bonheur » :

« Dans les plus grandes villes, à l’aube, au Christus venit, sa dent, douce à la mort, m’avertissait avec le chant du coq. « Bon[heur] »2.

Un bonheur fragile, c’était son défaut. Et, défaut plus grand encore sans doute, c’était une illusion trompeuse pour une âme naïve, qui, Rimbaud est obligé de le reconnaître, n’était pas elle-même sans défaut.

Cette chanson est donc pour moi, celle de la duperie du bonheur et Yves Bonnefoy avait cru découvrir dans la prolongation et la « poursuite » de « ce bonheur, l’illusion de quelques minutes », mais plutôt que la chanson du bonheur, une illusion trop longtemps prolongée dans une « poursuite, désormais subie comme un besoin, [qui] n’a plus que le caractère d’une malédiction et d’un vice »3.

*

Faut-il être prudent dans l’emploi du mot « vice » à propos de ce poème ? Je ne peux pas m’empêcher de me poser la question, ayant été marqué, dans ma vingtième année, par une séance du séminaire Rimbaud qu’assurait à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm en 1959 René Étiemble, un maître inoubliable.

Ce jour-là (qu’il m’est impossible de dater avec précision), il avait choisi de commenter ce poème, et il insistait de manière toute particulière sur le troisième distique :

Salut à lui, chaque fois
Que chante le coq gaulois.

Il avait été tenté de penser que « lui » pouvait désigner Verlaine, mais, comme dans son édition des Pages choisies de Rimbaud dans les Classiques Larousse, parue en 1957, il prenait ses distances avec cette interprétation trop brutale et avec cette indentification trop facile. On y lisait en effet cette note :

À lui, c’est-à-dire au bonheur ; il s’est chargé et sa fuite renvoient également à bonheur (mais certains ont pensé lire en ce pronom : Paul Verlaine).4

En revanche son attention était attirée sur l’adjectif « gaulois », qu’il ne réduisait pas au sens premier en latin : le coq, comme dans la phrase de Sénèque : gallus in sterquilinio suo plurinum potest, le coq est roi sur son fumier, dans sa basse-cour. Pour les Latins, nos ancêtres sont devenus des Galli, des Gaulois, et Rimbaud, se rappelant peut-être l’enseignement qu’il avait reçu au Collège municipal de Charleville, a pu jouer sur l’équivoque.

Il a pu jouer aussi sur le sens de « coq gaulois » en Wallonie et dans les Ardennes, comme l’a suggéré Robert Goffin dans son ouvrage Rimbaud vivant. - Documents et témoignages inédits5. Jean-Pierre Giusto a rappelé ce sens « gaillard » du mot dans son livre Rimbaud créateur6 mais de manière plus nuancée il a émis l’hypothèse d’une évolution de ce sens obscène dans le brouillon de ce même poème :

Je suis à lui chaque fois
Si chante son coq gaulois

Puis dans une version manuscrite,

Ô vive lui chaque fois
Que chante son coq Gaulois

à la version définitive dans Une saison en enfer,

O vive lui chaque fois
Que chante le coq gaulois.

Ce serait le passage de l’époque encore presque heureuse de la liaison avec Verlaine à la solitude et la distance qui suivirent la querelle du 10 juillet 1873 et l’incarcération de l’agresseur jusqu’au 15 janvier 1875. Et c’est ce qui a conduit Jean-Pierre Giusto, non sans raison, à considérer que dès 1872 (si du moins telle est bien la date des toutes premières versions du poème), « le poème Ô saisons… est la confidence - que par la suite le poète a cherché à masquer - de l’inquiétude qu’éprouve Rimbaud dans ses relations avec Verlaine »7. Inquiétude qui est devenue une manière de rejet dans la version définitive d’Une saison en enfer publiée en octobre 1873 à Bruxelles par l’Alliance typographique8 .

Si l’on préfère ne pas recourir à cette donnée autobiographique, on peut s’en tenir à une évocation plus simplement religieuse, sans qu’elle exprime pour autant une quelconque dévotion. Le mot gallus servait bel et bien jadis à désigner le coq du clocher, celui qui y est représenté tel un emblème de jubilation dévote au lever du jour, « l’emblème de la résurrection, sculpté sur les tableaux chrétiens des premiers siècles », comme l’a écrit Sergio Sacchi9 .

Dans la nouvelle édition de la Pléiade, André Guyaux et ses collaborateurs ont cru bon de rappeler les deux interprétations inverses, celle de Robert Goffin et celle de Sergio Sacchi, en laissant en quelque sorte le choix au lecteur10.

Le défaut a-t-il été là, dans cette relation homosexuelle considérée à l’époque comme immorale, et comme un défaut de l’âme ? Même s’il revient sur son passé récent, dans Une saison en enfer, Rimbaud ne cherche nullement à se ranger. Il sera encore bien plus hostile à Verlaine quand en 1875, il le traitera de Loyola, de faux dévot devenu professeur de morale. Et le défaut de ce Loyola sera alors pour lui bien pire que celui de l’amant.

*

Le vrai défaut dans ce poème, c’est bien plutôt celui de la recherche éperdue du bonheur. Et ce défaut, qui en est un parmi d’autres (d’où le pluriel du vers 2), il est celui de chaque être humain. D’où l’avertissement, dès le matin, au chant du coq, qui concerne l’âme de quiconque, homme et femme, vertueux ou non vertueux, à quelque âge que ce soit. Un avertissement de moraliste au terme de son expérience, mais de moraliste qui traite de l’âme humaine en général :

Ô saisons, ô châteaux !
Quelle âme est sans défauts ?

Les saisons peuvent être celles qui passent pour les plus heureuses, le printemps et l’été (alors que Charles d’Orléans rejetait l’hiver comme « un vilain »). Les châteaux peuvent être les châteaux en Espagne, ces rêves trompeurs de grandeur ou de bonheur, ces illusions qui sont très vite des illusions perdues. Rimbaud ne voit là nul péché. Mais c’est bien pour lui une caractéristique générale de l’être humain, de ces humains dont comme François Villon il a le sentiment profond d’être le frère.

Sans doute reconnaît-il qu’il a poussé cette recherche plus loin que le commun des mortels. Il a cru pouvoir en faire la « magique étude ». Mais il a conscience que nul n’y échappe, qu’« aucun » ne « l’élude ». Et c’est pourquoi il considère que ce n’est ni un péché ni même une faute. Car il n’existe pas d’âme humaine « sans défauts ».

Le coq gaulois, c’est alors le son de cloche matinal, qui ne se confond ni avec une croyance religieuse (le Christus venit) ni avec un optimisme béat lié au temps. C’est seulement la reconnaissance qu’être ici est un bonheur, et que ce bonheur est là, sans se confondre en quoi que ce soit avec la béatitude des dévots. La vraie vie n’est pas absente, comme le regrettait l’autre, la Vierge folle, - Verlaine -, dans « Délires I ». Rimbaud constate, en ce qui le concernait qu’elle est là.

Sans doute reconnaît-il qu’il y a dans ce sentiment d’optimisme quelque chose de magique. Mais est-ce interdit ? n’est-ce que le défaut d’un être trop confiant ? Faut-il regretter d’avoir cédé à ce « charme » qui a pris l’âme comme le corps ?

Non, la vie est belle. Mais on ne peut oublier que tout être vivant a une fin. Le regret, sinon la peur de la mort, surgit dans le dernier distique. Elle est acceptée, car il n’y a pas de vie sans mort, il n’y a pas de bonheur sans fuite de bonheur, à moins qu’on ne se réfugie dans on ne sait quelles béatitudes. Ce serait nier la loi du temps (les saisons) et croire à l’illusion des châteaux.

*

Rimbaud fut -il le défaut dans la vie de Verlaine ? C’est ce que laisserait entendre cette anecdote le concernant, qui a été souvent racontée, en particulier par Francis Carco dans son livre sur Verlaine poète maudit :

Voyons, qu’est-ce qu’on vous a fait ? s’informait un agent qui - par ordre du Préfet de Police - avait pour mission de ramener Verlaine chez lui.
Brandissant son bâton, Paul refusait de répondre, ou, quelquefois, crevant de détresse et s’accordant piteusement à un réverbère, il gémissait :
Rimbaud !11

Pour Marcel Coulon, et pour beaucoup d’autres, le défaut suprême de Rimbaud serait sa disparition. Nul peut-être n’en a souffert autant que Verlaine qui, après leur dernière rencontre si mouvementée à Stuttgart, en février - mars 1875, n’a plus jamais revu celui qu’il a appelé, en reprenant l’image homérique qualifiant Hermès « l’homme aux semelles de vent ». Non, pas un messager des dieux, délégué par Zeus auprès d’Ulysse pour le délivrer de la captivité amoureuse où l’enfermait Calypso, mais un compagnon infidèle qui l’avait présenté comme une « Vierge folle » dans les « Délires I » d’Une saison en enfer et tour à tour comme un « pitoyable frère » et un « satanique docteur » dans le poème en prose des Illuminations intitulé « Vagabonds ».

Le « bon disciple » que Verlaine, de son côté, avait malignement présenté dans un sonnet inversé, sinon inverti, de mai 187212, est devenu pour lui en septembre-octobre 1875 cet « enfant en colère », ce maudit qui « pill[e] tout » et « perd en viles simagrées / Jusqu’aux derniers pouvoirs de [s]on esprit ». Toutes ses qualités se seraient effacées pour laisser place à une invasion de défauts, considérés comme des défauts du temps. Le défaut majeur serait la conséquence d’une pollution mentale et morale à la fois :

Tout ce que les temps ont de bête paît et beugle
Dans ta cervelle, ainsi qu’un troupeau dans un pré,
Et les vices de tout le monde ont émigré
Pour ton sang dont le fer lâchement s’étiole13.

La poésie, qui était le don de l’adolescent prodige, a cédé la place à une parole sale et mauvaise, « morte de l’argot et du ricanement », toute pleine des « bourdes du moment » qu’il ne fait plus que rabâcher. Sa mémoire n’est plus qu’un odieux marécage, pire que les marais des Enfers antiques. Elle est « de tant d’obscénités bondée » qu’elle « Ne saurait accueillir la plus petite idée, / et patauge parmi l’égoïsme ambiant, / en quête d’on ne peut dire quel vil néant ». L’être est noyé dans le néant comme les damnés antiques dans les marais de Styx et les eaux de Phlégéton, mais ce néant est un néant recherché par celui qui est en quelque sorte un suicidé de l’Enfer.

Le défaut le plus éclatant de Rimbaud selon Verlaine dans ce poème vengeur de septembre-octobre 1875, publié dans Sagesse en 1880, peu avant leur rupture en décembre, serait l’Orgueil :

L’Orgueil, qui met la flamme au front du poétastre
Et fait au criminel un prestige odieux,
Seul, l’Orgueil est vivant, il danse dans tes yeux,
Il regarde la Faute et rit de s’y complaire.

D’où la prière du poète chrétien dans le vers final :

- Dieu des humbles, sauvez cet enfant de colère !

Verlaine, il est vrai, est revenu plus tard sur ce poème, et en particulier dans le dernier vers, quand en 1893, sur un exemplaire de la troisième édition de Sagesse ayant appartenu au comte Harry Kessler il a écrit de sa main ces lignes pénitentes :

À propos d’Arthur Rimbaud, Arras, septembre ou octobre 1875. Après coup je me suis aperçu que cela pouvait s’appliquer à « poor myself !».

Le défaut serait donc le sien. Et l’on sait comment Verlaine est revenu par la suite vers celui qu’il n’a pourtant jamais revu, que ce soit dans un poème comme « Laeti et errabundi »14, ou dans le deuxième article des Poètes maudits (1883-1884) qu’il redéfinira en 1888 comme poètes absolus, ou dans les hommages qu’il lui rendra après avoir appris sa mort.

C’est sur la mort, cette mort inéluctable, que s’achevait le poème auquel Rimbaud avait finalement refusé le titre « Bonheur ». On sait combien elle a hanté la poésie de Baudelaire jusqu’au renversement qui s’est produit dans ce qui est devenu comme il le voulait le dernier poème des Fleurs du mal pour la deuxième édition de 1861 et pour l’édition de 1868 qu’il n’a pu lui-même achever. Dans ce poème, « Le Voyage », la mort, saluée comme un « vieux capitaine », donne accès au « nouveau », consolation suprême. Rimbaud s’est bien gardé d’ouvrir sur une consolation de ce genre. Le dernier distique du poème final d’« Alchimie du verbe » n’offrait pas une consolation, mais une constatation correspondant à la fin du bonheur :

L’heure de sa fuite, hélas !
Sera l’heure du trépas.

Le regret restait alors intact, mais inéluctable. Et le premier vers du poème était repris en dernier, comme pour évoquer un défaut de l’existence, une perte absolue :

Ô saisons, ô châteaux !

On ne peut qu’admettre la mort et donc ne chercher au-delà de la vie ni on ne sait quelle saison, même pas une totale saison en enfer, ni de quelconques châteaux mythiques. Cela n’empêche pas son œuvre poétique d’être « d’acier ou d’émeraude », cette expression dont Charles Ficat a fait le titre de son remarquable livre sur Rimbaud publié en 2004 par les éditions Bartillat et empruntée à l’une des Illuminations, « Mystique ». Ce serait le symbole du « sans défaut ».

 

1 Rimbaud, Œuvres, Paris, Gallimard, 2009, p. 935, note 16.

2 Je renvoie aussi à la transcription que j’ai faite de ce brouillon dans mon édition critique d’Une saison en enfer, Librairie José Corti, 1987, p. 166.

3 Yves Bonnefoy, Rimbaud par lui-même, éd. du Seuil, 1961, p. 79.

4 Etiemble, Pages choisies de Rimbaud, Paris, Classiques Larousse, 1957, p. 72, note.

5 Robert Goffin, Rimbaud vivant. - Documents et témoignages inédits, Paris, Corrêa, 1937, p. 161-164.

6 Jean-Pierre Giusto, Rimbaud créateur, Presses Universitaires de France, Publications de la Sorbonne « Littérature » 13, 1980, p. 186.

7 op. cit., p. 185.

8 M.-J. Poot et Compagnie, p. 35-36.

9 Sergio Sacchi, « Le Chant du coq gaulois », Il confronto letterario, en novembre 1993, p. 221-227.

10 Œuvres, p. 909.

11 Ed. Albin Michel, 1948 ; rééd. 1996, p. 155.

12 Il est classé parmi les poèmes contemporains de La Bonne Chanson, dans l’édition de la Pléiade d’Yves-Gérard Le Dantec révisée et complétée par Jacques Borel, Gallimard, 1962, p. 215. On trouvera ce poème dans cette même édition de la Pléiade, p. 245.

13 On trouvera ce poème dans cette même édition de la Pléiade, p. 245-246. Voir aussi Verlaine, Ecrits sur Rimbaud, préface d’Andrea Schellino, Rivages poche, 2019, p. 109-110.

14 Poème publié dans La Cravache, le 29 septembre 1888, et repris dans Parallèlement en 1889 ; Pléiade, p. 522-525.



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- Auteur : Pierre Brunel
- Titre : Rimbaud …défauts … ça rime
- Date de publication : 26-04-2023
- Publication : Revue Silène. Centre de recherches en littérature et poétique comparées de Paris Ouest-Nanterre-La Défense
- Adresse originale (URL) : http://www.revue-silene.comf/index.php?sp=comm&comm_id=328
- ISSN 2105-2816